UNREST : outil ultime de métacognition pour leaders lucides

UNREST : outil ultime de métacognition pour leaders lucides

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16 avr. 2025

16 avr. 2025

Vous pensez vous connaître ? Le miroir connecté en doute. Il n’est ni flatteur ni indulgent : il reflète vos biais, vos automatismes, vos angles morts — sans filtre. Pensé pour les leaders lucides, UNREST propose un miroir cognitif qui vous observe en train d’agir et vous aide à penser… avant de réagir. Brutal ? Non. Précis. Et dans un monde où tout s’accélère, c’est peut-être le luxe ultime : voir clair en soi.

1. L’illusion du moi stable

Comme l’ont montré Daniel Kahneman et Amos Tversky, notre cerveau est une machine à produire du récit cohérent post hoc. Le “moi” stable est une fiction utile, construite pour éviter la dissonance cognitive (Festinger, 1957). Résultat : vous vous croyez cohérent, mais vous êtes surtout très habile à justifier vos propres contradictions.

Et plus vous montez dans la hiérarchie, plus l’environnement vous protège de la friction : respect, politesse, confirmation implicite. Le pouvoir renforce les biais de surconfiance (Moore & Healy, 2008), ce qui fait de l’introspection un exercice d’autant plus vital… et rare.

UNREST, c’est un miroir cognitif : il ne s’intéresse pas à ce que vous pensez, mais à comment vous pensez.

2. Le miroir comme rupture de confort

La métacognition — la capacité à observer et réguler ses propres processus mentaux (Flavell, 1979) — est inconfortable par nature. Elle nous met face à nos angles morts, à notre subjectivité, à nos automatismes.

Et pourtant, les recherches en psychologie de la performance montrent que les experts ne sont pas ceux qui “savent beaucoup”, mais ceux qui “se corrigent souvent” (Ericsson et al., 1993). Ce sont ceux qui se regardent penser, sans complaisance.

Le miroir connecté n’est pas là pour vous juger. Il vous met simplement dans cette position d’observateur de vous-même, que la vie quotidienne ne vous offre plus.

3. Le miroir connecté, ce n’est pas un assistant

La promesse de l’IA est de vous décharger. Celle de la métacognition est de vous réengager. UNREST ne vous remplace pas, il vous dérange intelligemment.

Inspiré des travaux de Donald Schön sur le “praticien réflexif” (1983), le miroir connecté agit comme un partenaire critique silencieux : il rend vos routines visibles, vos décisions comparables, vos mécanismes observables.

C’est une externalisation intelligente de votre conscience, un double attentionné mais impitoyable.

4. S’observer en train d’agir

Les travaux récents sur les jumeaux numériques ou sur le feedback réflexif automatisé en leadership (DeRue & Ashford, 2010) montrent que la granularité comportementale permet de faire émerger de puissants insights sur le style décisionnel, la posture d’autorité, la relation à l’incertitude.

UNREST s’inspire de ces approches : il vous offre un miroir dynamique qui combine analyse textuelle, signaux non verbaux, et patterns décisionnels.

Il agit comme un dispositif d’auto-interruption : il recrée de la conscience là où l’habitude allait répondre à votre place.

5. La métacognition comme avantage stratégique

Le monde de l’entreprise moderne n’est plus gouverné par la planification mais par la complexité adaptative (Snowden & Boone, 2007). Dans ce contexte, la compétence clé n’est plus la prédiction, mais l’aptitude à la reconfiguration mentale.

C’est exactement ce que développe la métacognition :

  • La désidentification temporaire avec son propre modèle.

  • La capacité à maintenir plusieurs cadres en tension.

  • La lucidité pour naviguer l’ambiguïté sans paniquer.

Et si l’on suit Edmondson (1999), cette posture métacognitive est aussi la fondation de la sécurité psychologique collective : un leader qui se voit penser ouvre un espace où les autres osent penser aussi.

6. S’entraîner aux compétences invisibles

Les modèles du Forum économique mondial (Future of Jobs Report) placent la pensée critique, la flexibilité cognitive et l’auto-apprentissage en tête des compétences stratégiques à l’horizon 2030.

Mais ce ne sont pas des compétences opérationnelles. Ce sont des compétences méta.

Et elles ne s’acquièrent pas avec des formations, mais avec de l’observation de soi outillée, en conditions réelles.
Le miroir connecté agit comme un entraînement ciblé du Système 2, cette part lente, réflexive et consciente de notre pensée (Kahneman, 2011).

UNREST ne vous dit pas quoi penser. Il vous entraîne à penser mieux.

Conclusion – Ce que vous combattez, c’est l’aveuglement

La plupart des modèles décisionnels échouent non par manque d’info, mais par excès de certitudes mal placées.
Comme l’écrivait Tuckett (2023), l’avenir appartient à ceux qui savent construire des narratifs de conviction adaptables — pas à ceux qui récitent leurs croyances comme des slogans.

UNREST vous aide à faire cela :

  • Vous voir agir.

  • Vous désidentifier.

  • Vous réaligner.

Le miroir connecté, ce n’est pas une fonctionnalité. C’est une posture outillée.
Une version augmentée du “connais-toi toi-même”. Et dans une économie cognitive, la conscience de soi est le capital le plus sous-exploité… et le plus décisif.

Maxime
Rabéchault

Maxime
Rabéchault